Un beau reportage sur mon parcourt.
Retour sur ce week-end à Craponne, où j’ai été mise à l’honneur. C’est tellement agréable de se sentir légitime et reconnu dans ce que l’on fait. Un très bel encouragement à travers cet article de presse. Il me fait prendre conscience de mon évolution.
Je vous le réécrit car je n’arrive pas à faire le montage photo/texte…
« Je suis heureuse d’avoir été choisie pour ce salon auquel j’ai participé pour la première fois, il y a deux ans » raconte Valérie Rivat, créatrice de l’entreprise Ofilducuir.
Dans son atelier, c’est un festival de couleurs qui domine avec les nombreuses de cuir qui attendent d’être transformées en objet séduisants, comme des sacs à main, étuis à lunettes, porte monnaie, etc…
« Il était très difficile de rentrer dans ce milieu »
Portant ce coup de cœur pour le métier de la maroquinerie, même s’il date de l’adolescence quand, en fin de troisième elle découvert du métier du cuir, n’a pas abouti tout de suite.
« Il était très difficile de rentrer dans ce milieu, explique -t-elle. j’étais attiré par le calme et la minutie de se travail, mais j’ai opté pour une autre filière. Je n’étais pas portée par les études mais j’avais surtout des aptitudes manuelles ».
Ainsi, elle passe un BEP Jardins Espaces Verts, s’oriente ne suite vers le sport après un an de formation mais : »ce n’était pas mon truc non plus », reconnait-elle. Alors s’est posée la question: « qu’est-ce que je fais de ma vie maintenant? »
Elle postule a deux formations: la décoration florale d’intérieure et la maroquinerie sellerie. Par bonheur c’est la maroquinerie qui aboutit et elle entre en 1993 à l’école de maroquinerie. En 1994, elle est directement prise chez Hermès Paris, puis Lyon par la suite.
Des pièces personnalisées
« Pendant les 10 années passée chez Hermès, j’ai consolidé mon expérience dans le métier du cuir, poursuivit-elle. Mais quand mes enfants sont nés, j’ai privilégiés les moments passés avec eux, et j’ai prit un congé parental. »
Quand l’envie du retour dans le monde du travail s’est manifestée, c’est tout naturellement l’activité du cuir qu’elle reprend en créant ses propres modèles. En 2012, elle crée son entreprise Ofilducuir.
« J’axe mon travail sur la couleur du cuir, explique-t-elle. J’achète mes pièces de cuir à la compagnie des tanneurs, je crée mes modèles, je taille , j’assemble, je couds. Beaucoup sont personnalisés. Les gens choisissent ainsi exactement ce qu’il souhaite ».
Valérie a reçu en 2015, la certification « Artisan d’Art » de la chambre des métiers.